Animaleries 2023

Les animaux élevés dans une animalerie ou importés à des fins expérimentales sont recensés depuis 2014 dans un tableau récapitulatif.

Une animalerie a exclusivement pour fonction de détenir et d’élever des animaux à des fins d’expérimentation. Les animaleries sont soumises à la législation sur la protection des animaux. Quiconque souhaite gérer une animalerie, c’est-à-dire élever et détenir des animaux d’expérience, doit être titulaire d’une autorisation cantonale. L’élevage d’animaux génétiquement modifiés avec des méthodes reconnues conformément à l’art. 142 de l’ordonnance sur la protection des animaux (OPAn ; RS 455.1) requiert une autorisation supplémentaire. Chaque animalerie autorisée doit être contrôlée au moins une fois par an par les offices vétérinaires cantonaux. Les établissements autorisés détiennent principalement des rongeurs (surtout des souris et des rats) mais aussi des lapins, des poissons, des chiens, des chats et des primates. Les responsables d’animaleries doivent déclarer à l’autorité cantonale, selon l’art. 29, al. 1, let. a et b, de l’ordonnance sur l’expérimentation animale (RS 455.163), le nombre des animaux nés dans l’établissement (comptés au moment du sevrage) et le nombre des animaux importés de l’étranger.

Animaleries 2023

En 2023, le nombre d’animaux élevés dans les 163 animaleries s’élevait au total à près de 1 million, et le nombre d’animaux importés à 210 000. Dans l’ensemble, cela représente 4 % d’animaux de moins que l’année précédente. Près de 82 % des animaux étaient des souris, 13 % des poissons et 4 % des rats.

En 2023, le nombre de souris nées dans les animaleries a diminué de 37 000 et le nombre de souris importées a augmenté de 9 000. Le nombre total de souris génétiquement modifiées nées ou importées dans les animaleries s’élevait à environ 750 000 (fig. 14). Les descendants de lignées ou de souches obtenues à partir d’animaux génétiquement modifiés sont réputés génétiquement modifiés tant que la preuve n’a pas été apportée qu’ils ne sont pas porteurs de la modification génétique présente chez l’un ou l’autre parent.

595 305 animaux ont été utilisés dans des expériences en 2023 ; on constate ainsi qu’un nombre élevé d’animaux nés dans des animaleries n’ont pas été utilisés. Cela tient en grande partie au fait que, en raison des lois de l’hérédité, il arrive que les animaux génétiquement modifiés issus de la sélection ne présentent pas les caractéristiques génétiques requises pour l’expérience. Les animaux qui n’ont pas participé à des expériences ont été utilisés à des fins d’élevage ou, pour la grande majorité, euthanasiés. Un petit nombre d’animaux d’expérience sont placés chez des privés. Les informations fournies dans le cadre des obligations d’annonce auxquelles sont soumises les animaleries ne permettent pas de déterminer le nombre exact d’animaux élevés qui n’ont pas été utilisés dans des expériences, ni le nombre d’animaux morts ou euthanasiés ou encore remis à des tiers.

Animaleries 2023